mardi 23 avril 2024

Un Conseil municipal chaud, brulant !

 

Mettant en avant sa conversion aux énergies renouvelables, Mme le Maire souhaitait faire valider son projet d'ombrières sur le parking de la salle polyvalente ; projet d’abord suggéré puis proposé clés en mains par le département de la Savoie.

Quoi de mieux pour inspirer confiance et suivre leurs propositions !

Il s'agit en pratique de louer le parking à la société Savoie EnR Ombrières qui installera les équipements à ses frais et les exploitera pendant 30 ans. En échange, versement d'un loyer et possibilité de faire de l'autoconsommation essentiellement sur les bâtiments de la commune. Projet en réflexion depuis plus de 1 an, mais bien peu d'informations disponibles en dehors de ces principes généraux.

Au final, les élus ont reçu la convention d'occupation temporaire à valider la veille du conseil municipal.

Et là, surprise, peu de précisions techniques si ce n'est du matériel quasi exclusivement chinois, un tarif de vente d'électricité obsolète de 2023, un loyer bien faible non indexé sur les 30 ans, aucune garantie sur l'autoconsommation, bref un tapis rouge déroulé à la société Savoie EnR Ombrières !
Incompréhensible d’autant plus qu’un élu de Mme le Maire est expert dans un bureau d’études photovoltaïques et qu’il n’a jamais été inclus dans les réflexions.

Deuxième surprise : lors d’échanges mouvementés, certains élus ont compris, car il fallait lire entre les lignes, que cette société Savoie EnR Ombrières est en fait basée en Bretagne, dirigée par le président de la société privée bretonne See You Sun qui en possède 60% du capital.

Bref, Savoie EnR Ombrières est bien éloignée de la Savoie.

Beaucoup de dissonances et d'éclats de voix, parfois excessifs, au sein du conseil au point que Mme le Maire, sous la menace de nombreux votes possiblement négatifs, consent à revoir de manière plus participative la convention.

La suite au prochain conseil le mardi 21 mai.


Au-delà de ces constats, Daniel propose un projet plus ambitieux et plus novateur : que la commune s'empare elle-même du projet, accompagnée bien sûr d'un bureau d'études spécialisé en photovoltaïque, installe et exploite les équipements puis mette en place une autoconsommation collective pour les bâtiments communaux et les habitants qui le souhaitent. Cela s'appelle une communauté énergétique

Ainsi les bénéfices du photovoltaïque resteraient sur le territoire au lieu de partir en Bretagne.

Le coût du projet serait identique, de l'ordre de 500 000 €, largement réalisable par rapport au budget de la commune d'autant que le retour sur investissement serait largement positif. Mais non, cette suggestion qui met du lien avec les habitants n’est pas du tout à l'ordre du jour !

Mme le Maire n'aurait-elle pas les épaules assez larges pour porter un tel projet ?


La mairie préfère, à la place, solariser les toits de la maison des associations et de l'école primaire, 50 000 € chacun. Plus simple ? Peut-être mais projet nettement moins rentable pour la commune. Dommage !


vendredi 5 avril 2024

Quelques actualités diverses

Sur la communication, au dernier conseil municipal du 19 mars, une question est restée sans réponse claire : quelles informations sont diffusées via Panneau Pocket ?

Au départ, on nous a dit "uniquement les informations réglementaires ou sécuritaires". Aujourd'hui, on constate aussi des informations plus générales ; et même un article du Dauphiné Libéré informant de l'élection du nouveau président de la CCLA. Mais rien en amont sur la démission ou les élections. Pourquoi ce choix, quels critères de sélection ?

Aucune réponse claire!


Enfin, Daniel a souhaité rappeler déontologiquement "la charte de l'élu local" distribué à chaque élu en début de mandat qui rappelle que "l'élu local poursuit le seul intérêt général, ... veille à prévenir ou à faire cesser immédiatement tout conflit d'intérêts". Et que le code pénal réprime le fait qu'un élu prenne un intérêt directement ou indirectement dans une affaire dont il a, tout ou partie, la charge.

En réponse, Mme le Maire ne comprend pas cette intervention. Elle ne voit aucun problème puisque, dit-elle, elle assume à elle seule toute la charge des affaires, qu'elle n'en tire évidemment aucun intérêt personnel d'autant qu'elle n'a aucun lien de près ou de loin avec aucun marché signé, et précise que ses adjoints n'ont aucune délégation. Donc acte.

Finalement, nous pensions que la mairie était dirigée par un comité restreint de 3 à 4 élus.
Erreur, Mme le Maire s'affiche comme seul maître à bord, qui dirige et assume tout !

 


Et vous avez peut-être remarqué que, depuis quelques semaines, les lampadaires de la mairie et les éclairages au-dessus des entrées/sorties sont éteintes.

Est-ce lié à une panne ou aux quelques observations que nous avions faites sur l'inutilité de cet éclairage depuis plus de 1 an ? Mystère, aucune information de Mme le Maire aux élus. Encore une fois, nous constatons ce fossé entre Mme le Maire et la plupart des élus tenus dans l'ignorance.

Décidément, nous aurions un tout autre fonctionnement,
bien plus transparent avec tous les élus ainsi qu'avec les habitants !

 

 


mardi 26 mars 2024

Le temps des budgets

Au printemps, viennent les votes des budgets réalisés de l'année précédente, et ceux prévisionnels de l'année en cours. Avec éventuellement, quelques surprises, et aussi désaccord sur les priorités données !

Pour 2023, surprise que les frais liés au parc automobile que l'on dira "légèrement" excessif, soient imputés sur le budget "eau". Simple petit arrangement comptable pour soulager le budget de la commune alors que le budget "eau" est bénéficiaire et pourrait permettre des travaux d'amélioration du réseau par exemple.


Pour 2024 :

  • 15 000 € pour le rond-point d'entrée du village qui est prévu d'être éclairé (alors que l'orientation serait plutôt à la baisse de l'éclairage nocturne, cherchez l'erreur !),
  • 20 000 € pour des barrières (encore !) au parking de Pré Argent, des broutilles.
 

Plus regrettable : 150 000 € pour fermer la halle Bourniau !

Seul problème : aucun véritable projet n'existe encore pour cette place.

On met la charrue avant les bœufs. Après avoir dépensé déjà 850 000 € d'argent public, il serait urgent de réfléchir tous ensemble, élus et habitants, à quoi faire de cette place !

 


Enfin, désaccords sur les objectifs : le budget du SIVU baisse d'une année à l'autre.

Est-ce par la baisse des effectifs ? Non, c'est grâce à une politique budgétaire rigoureuse de Mme le Maire qui a permis de baisser le budget de fonctionnement de 1650€ à 1600€ par élève, et ce, depuis quelques années parait-il.

N'étant pas élus au SIVU, nous n'avons pas les éléments suffisants pour juger de la pertinence de cette politique. Mais le bien-être de nos enfants, la nourriture de la cantine ne devraient-ils pas être prioritaires face à un objectif sans fondement de baisser de 50€ par an et par enfant ?

 

Au final, le budget général de la commune (hors eau et plages) s'élève annuellement à environ 1,7 M€ dont 0,5 M€ pour les dépenses générales, 0,5M€ pour le personnel et 0,5M€ pour les écoles.

Le budget d'investissement est annoncé en 2024 à 2M€ dont 0,6 M€ pour les route de Marcieux et 0,7 M€ pour la halle Bourniau, l'éclairage public, le début de la rénovation de la salle polyvalente et divers travaux du centre Bourg.

dimanche 3 mars 2024

1er conseil après l'élection du président de la CCLA

Après l'élection du conseil et bureau, la réunion de ce jeudi 29 février était prévue pour achever les nominations des responsables des diverses commissions et représentations extérieures.

Pascal Zucchero a remplacé André Bois comme président du Conseil d'administration de l'EHPAD, tandis qu'André Bois continuera à y siéger en tant que simple élu communautaire et à l'accompagner dans ce volet social qui reste une priorité pour la CCLA

On peut déjà noter l'impulsion donnée pour reprendre une véritable réflexion sur l'avenir touristique du lac d'Aiguebelette intégrant un périmètre élargi mais aussi ses limites d'accueil, avec une mise à jour du projet de territoire.


Nous espérions cependant un conseil plus apaisé, mais un mot malheureux prononcé a suffi pour que les échanges aigre-doux repartent de plus belle.

A quand des conseils apaisés où chacun peut s'exprimer sans être interrompu ou dénigré ?
Heureusement, la majorité des communes est encore respectueuse de la démocratie.

 

Enfin, suite à l’article paru dans le Dauphiné, nous souhaitons préciser que le nouveau président a aussi bien évidemment la volonté de conforter la situation administrative et financière de la CCLA, d'autant qu'il était auparavant chargé des finances. Et également la volonté d'un fonctionnement plus serein et démocratique que ce soit en interne ou avec les autres collectivités et structures locales.

lundi 26 février 2024

Déontologie, éthique, êtes-vous là ... à Novalaise ?


L'ordre du jour du conseil du mardi 20 février annonçait le choix du maître d’œuvre pour les travaux de réaménagement des routes de Marcieux et du Col de l'Epine, sans autre précision comme d'habitude.

Nous avons donc découvert en séance 4 postulants pour cette maîtrise d’œuvre, d'un prix assez proche.

  • Première surprise, nous trouvons dérangeant que la société dont l'un des dirigeants est notre adjoint à l'urbanisme, voirie et réseaux, postule puisque naturellement partie prenante dans le cadre de sa délégation.
  • Deuxième surprise, cette société est la moins-disante.
  • Troisième surprise, le choix de la commune de ne prendre qu'un seul critère de sélection : le prix.

S'appuyer sur les compétences des élus pour proposer, faire avancer des projets, nous semble tout-à-fait pertinent. Aussi, la participation d'un professionnel expert, élu, aux commissions d'urbanisme de Novalaise, de la CCLA ou du SMAPS, devrait être potentiellement positif.

Mais comme déjà souligné dans nos engagements éthiques pour NOVALAISE AUTREMENT, 
ce mélange des genres n'est pas compatible avec la position d'élu.
 

C'est comme "boire ou conduire, il faut choisir !".


Nous avons donc tous les 3 voté CONTRE l'attribution du marché de maîtrise d’œuvre à la société liée à notre adjoint à l'urbanisme, voirie et réseaux.