mardi 28 novembre 2017

BOURNIAU À REVIVRE

Nous vous avions déjà annoncé que la place du Bourniau était ressortie de ses cartons. 

Le conseil municipal va lancer un projet de réaménagement. Il fera décision au début de 2018.
Ce qui est déjà promis, c'est un bâtiment qui ne monte pas plus haut que l'ancien. 
Un rez-de chaussée, un étage et basta...
Avec une architecture qui pourrait être novatrice et bien intégrée dans le caractère de la place, les conseillers ont évoqué déjà de ménager une coursive pour offrir une halte abritée aux cyclistes et passagers du lieu et de remettre la fontaine en eau.


La vivacité du bourg pourrait se trouver boostée par l'inclusion de nouvelles cellules commerciales sur ce secteur. Environ 160m2 au sol pourront être dégagés, à diviser ou à dédier en totalité à une seule activité. 
Cela peut aller de commerce à artisan, d'investissement associatif à coopératif... etc.

A l'étage, la possibilité de faire bureaux, logements, salles, etc.

Bref, les acteurs économiques peuvent se manifester dès maintenant avec leur projet d'investissement. Ils pourront ainsi être connus et permettront d'évaluer les partenariats possibles.
Certains ont d'ailleurs déjà fait savoir leur intérêt pour investir le site. 

Alors, nous pensons qu'il est temps que tout le tissu des acteurs économiques locaux ait la possibilité de proposer des projets d'installation. 

Bien sûr, les conseillers municipaux sauront être vigilants pour que le village soit dynamisé et s'enrichisse d'un nouveau caractère valorisant et d'un pôle attractif.

N'hésitez pas à diffuser autour de vous. 

dimanche 3 septembre 2017

MDA : LES ENDUITS ENDETTENT, LE CACHET SE DÉCACHETTE

MAISON DES ASSOCIATIONS

230 000 Euros les enduits de façade : le prix d'une maison.
Chaque famille de Novalaise aura payé 350 euros (en moyenne) pour cette mise en couleurs "bien lisse". 
Rappel : Nos représentants n'ont pas été unanimement favorables à l'opération (VOIR POST du 12 mai).

Aussi, peut-être mais pourquoi pas, la population verra en cette nouvelle dépense, un bénéfice indispensable à ses yeux. Nous nous interrogeons, bien sûr ; et nous n'en sommes toujours pas convaincus.

Car, d'ores et déjà, quelques commentaires des habitants nous ont laissé entendre que ce bâtiment avait rendu son âme... (ceci dit, pour ne pas écrire qu'en fait, ils le trouvent "moche")...
Donc c'était inutile et, si, en plus, c'est inesthétique !!!???!!!

A vos commentaires, si vous le souhaitez, dans l'onglet "nous contacter". Remplir le formulaire et faire "envoyer"...Merci !

jeudi 17 août 2017

ET SI LA PLACE DU BOURNIAU DEVENAIT FONTAINE ?!!!

Avec quelques un-e-s du conseil municipal, nous réfléchissons au devenir de la future place revisitée. Alors les échanges fusent et refusent.

Mais, lors de la dernière réunion, nous avons tous réagi pour que la fontaine puisse reprendre son glou-glou, et rendre vie à ses pierres asséchées. Le projet de réaménagement global tiendra compte de cette composante.

Car, l'eau vive, utile pour les promeneurs, cyclistes, habitants, animaux...participera activement au gazouillis du village. 
Avec les gazouillis on peut faire de grandes cascades...!!!

lundi 7 août 2017

UN 13 AVRIL QUI NE PLAÎT PAS ???

Un exemple récent des difficultés à être respectée en Conseil communautaire.

Martine Schwartz raconte :

Lors du Conseil communautaire du 13 avril 2017, sur plusieurs points mis aux votes, je me prononçais CONTRE, tout en demandant de porter au compte-rendu, les raisons de mon vote...
Mr le président me demandait alors, expressément, de préciser par écrit ce qui devrait figurer au compte-rendu. Ce que je fis en rentrant à la maison, par un e-mail adressé à tout le conseil, pesant les mots précis, en courtes phrases suffisantes à exprimer mon intention.

Voici le texte parti à 23:58 le 13 avril :
"Bonsoir,
Pour me conformer à la demande de Mr le Président, concernant mes votes de ce soir, je confirme par e-mail, les raisons invoquées, que j'avais demandé à faire figurer au compte-rendu.
Point 3 : Vote Contre pour illégalité des procédures.
Point 4 : Vote Contre pour déstockage à valeur abusive.
Points 9 et 10 : Vote Contre pour non équité.
Cordialement."

1 mois plus tard, 10 mai à 14:22, arrivait dans les boîtes mail de tous les élus, le compte-rendu, portant pour les 2 points 3 et 4 une ré-écriture de mes textes, déviant le sens du débat invoqué.

A 15:38, donc immédiatement, je contestais le texte écrit ayant modifié mes arguments. Voici le texte de mon e-mail : 

" Mr le Président, Mmes et Mrs les conseillers communautaires,
Nous avons reçu ce jour le projet de compte-rendu du conseil communautaire du 13 avril, qui ne porte pas l'exactitude de mes votes "contre" en points 3 et 4, comme je l'avais précisé par e-mail, le soir même, à la demande de Denis Guillermard (voir ci-dessous). Cette rédaction transformée les rend donc flous, inexacts et peu compréhensibles. 

Le point 3 du CR limite la portée de mon vote "contre" à l'absence d'éléments financiers. Il omet dans ce cas le point important de l'illégalité de procédure, le vote étant demandé avant que l'Assemblée Générale de l'association n'ait approuvé, elle-même, sa modification conventionnelle et exprimé, elle-même, ses motivations.
Je demande de rédiger le complément concernant l'illégalité de procédure décrite ci-dessus.

Le point 4 du CR formule la raison de mon vote "contre" de manière erronée. En effet, le déstockage est à valeur abusive considérant que la valeur initiale du stock lié au bar et à la boutique n’avait pas été facturée. Il s'agit donc d'une décision qui crée une subvention supplémentaire à la convention prévue, ce qui n'a pas été voté ni décidé comme telle par le conseil en 2016.
Je demande la correction de la rédaction afin qu'elle devienne conforme aux arguments que j'ai évoqués en séance.
Merci de le faire avant la mise en approbation lors du prochain conseil, car il ne peut être question de laisser une argumentation écrite comme émanant de ma personne, si celle-ci n'est pas le reflet du débat.

Cordialement.
Martine Schwartz"

Evidemment, lors de la séance du 17 mai dernier, comme souvent, Mr le Président a préféré balayer ma réclamation en faisant le numéro habituel de celui qui ne comprend pas les différences. Il a soutenu que les réécritures ont été faites pour être plus complètes et qu'elles sont donc parfaitement conformes à ce que j'avais demandé.

Ceci  est FAUX.
Non seulement, elles ont modifié le sens initial de mes remarques, mais elles m'attribuent une argumentation qui n'est pas celle que j'ai fait valoir (les écrits parlent d'eux-mêmes).

Je souligne qu'aucun des conseillers présents n'a manifesté d'indignation (!!???) .

Quant  aux décisions prises ce jour là, elles sont donc intentionnellement illicites, abusives, connues, et organisées avec la suffisance ordinaire des gens de pouvoir.
 

mercredi 19 juillet 2017

UNE PLACE DE VILLAGE, C'EST POUR LA VIE...

La municipalité a acquis la vieille bâtisse de la place, en âge d'être écroulée, puisque totalement délabrée. Elle va l'être concomitamment à une édification.

Il s'avèrerait trop coûteux de la remettre sur pied telle quelle. Même avec un promoteur immobilier, la rénovation n'est pas possible à rentabiliser, en gardant le même volume.
Les seuls promoteurs qui ont tenté la commercialisation, l'ont fait avec des projets neufs sur l'emplacement libéré, surélevés de plusieurs étages. Mais ils n'ont pas réussi à vendre, faute de clients. Evidemment, car les prix ne peuvent qu'être très hauts vu un nombre restreint de logements, et handicapés par une exposition plutôt au Nord, sans compter les nuisances sonores.

Alors se pose, maintenant, la question du devenir "intelligent" de cet espace qui peut rester public ou revoir un énième nouveau projet privé.

La place de Novalaise, offerte au regard quotidien des habitants, fait battre le coeur du village. Elle a pour visage de dessiner la personnalité unique d'une cité, bourgade vivante lorsqu'elle peut inviter ses visiteurs, d'ici ou d'ailleurs, à y prendre ses habitudes.

Un élément novateur est déjà en chemin : la structuration différente de l'embranchement de la route d'Ayn. Lorsque la jonction sera faite par la route de la Crusille, ce carrefour du centre sera fermé et l'espace libéré pourra être intégré à la place du Bourniau.

La commission Urbanisme de la commune débute sa réflexion pour proposer, à terme, un ou plusieurs projets pour la place.
3 élus de notre liste font partie de la commission.
Modestie, vie en communauté, circulation, etc...pour réfléchir les alternatives aux aménagements un peu trop classiques et éviter la bétonisation systématique. Rappel de nos objectifs ici.

Nous avons autant de pistes à explorer que de belles imaginations à porter.  Ce doit être un projet qui "structure" la place, la vie en commun aussi.
Toutes les idées sont possibles.
N'hésitez pas à nous passer un message (voir page contact) ou nous interpeler pour nous faire part de vos idées et arguments.


jeudi 6 juillet 2017

LA TRANSPARENCE REND OPAQUE !

Un cas de figure qui se pratique pourtant bien (trop) facilement... Observez !

Une association est dite « transparente » à l’égard d’une collectivité locale lorsque l’association se confond en pratique avec la collectivité locale qui l’a créée.
Celle-ci confère à l'association une absence d’autonomie réelle vis-à-vis de son financeur. Celui-ci ne donne à la personnalité morale qu’un masque sous lequel agit en réalité la collectivité (on parle souvent d’« écran », ou de « faux nez »). Le mot "transparente" est ici un terme juridique qui ne signifie pas "clarté" mais plutôt "complaisance".

En effet, c'est une façon plus "libre" de gérer, ou faire gérer, certaines activités qui relèvent pourtant de décisions et d'influences directes de la collectivité. 

Cela doit, donc, se manier avec extrême prudence, sous peine d'agissements relevant très vite du pénal.

Par exemple, la présence d'élus directement impliqués dans la gestion de l'association, ayant eux-mêmes position pour attribuer des subventions à cette même association, place automatiquement ces élus en position de  "prise illégale d'intérêts". Délit pouvant être puni de cinq ans d'emprisonnement et d'une amende de 500 000 € selon l'Article 432-12 du code pénal.

Si l'association attribuait un avantage financier à l'un de ses dirigeants, lui-même élu de la collectivité, cela peut se doubler de "détournement de fonds publics". Délit pouvant être puni de dix ans d'emprisonnement et d'une amende de 1 000 000 €. 
Remarque supplémentaire : la loi ne permet pas la "rémunération" (indemnités ou salaire) d'un dirigeant(*) d'association avant justification de 3 années d'exercices comptables clôturés et présentant un montant de ressources propres (hors subventions publiques) supérieur à 200 000€. Dans ce cas, 1 dirigeant peut être rémunéré selon un barème limité.  
Pour en rémunérer 2, il faut dépasser 500 000€ de recettes et, pour 3, elles devront atteindre 1 000 000€.

La règle pour toutes les petites associations reste évidemment la gestion bénévole, et uniquement. Le remboursement de frais réels et justifiés est, bien sûr, possible. Il ne faut pas confondre avec une indemnité qui vaut salaire normalement soumis à cotisations sociales.

(*) tout membre du conseil d'administration

mercredi 28 juin 2017

QUE VAUT LA LOCATION D'ESPACE PUBLIC EN CCLA ?

plage du Sougey de la CCLA
Le domaine public peut être consenti par la Communauté de Communes, pour être loué temporairement ou annuellement à des fins d'exploitation privée commerciale. C'est le cas pour quelques lieux appartenant à la CCLA ou géré par elle (le lac par exemple).
Exemples :
  • Louer un ponton d'été à la CCLA coûte environ 3100 € au Sougey et 2100 € à Aiguebelette-le-lac, entretien à charge du locataire. A cela il faut ajouter les droits de navigation annuels pour les embarcations qui y sont exploitées. C'est à dire 30 euros pour une barque ou 60 euros si moteur. 2 mois d'exploitation avec quelques week ends peut représenter 3000 ou 4000 €. 
  • Louer 2 ha de terrain CCLA privatisé pour commerce d'acrobranche (8/9 mois d'exploitation), entretien inclus, est facturé à 3000 € annuels.
  • Louer l'espace commercial de bar-snack à la Maison du Lac avec terrasse équipée, équipement complet, électricité, chauffage, eau, droits à licence III, en "all inclusive" pour 8 mois d'exploitation, est facturé 2400 €.
  • Louer un espace d'exploitation sur la plage du Sougey pour installer des jeux pour enfants : 1100 €.
  • Louer un espace commercial dédié pour accostage sur le port de Nances : 1100 €.
  • Louer une place portuaire d'exploitation commerciale sur berge de La Maison du Lac : 1000 €.
L'exploitation totale du lac est également une source de revenus pour la CCLA : droits de pêche, droits de navigation, droits d'amarrages, locations des rivages et des aménagements, droits de baignade, attribution des zones d'aviron...Ceci représente environ une ressource de 120 000 € annuels dont il faut déduire le versement d'environ 40 000 € de location aux propriétaires du lac, et ajouter les frais d'entretien, de personnel administratif et de gardiennage (30 000 € environ pour 2017).

Pour l'instant, l'équité est affaire de ressenti pifométrique ou, peut-être, d'opportunes approches (?).







mercredi 14 juin 2017

PROPAGANDE ET FAVEURS

En Conseil Communautaire du lac d'Aiguebelette, la discussion tourne souvent court lorsque notre représentante tente d'ouvrir des débats de fonds sur les sujets présentés en conseil. Car, au delà des choix faits par la présidence, le débat n'est pas souhaité lors des séances. Les décisions sont déjà prises en amont par quelques initiés, tels les membres du bureau...En fait, il n'est demandé qu'une figuration des conseillers, pour qu'ils approuvent sur "confiance". Et c'est justement là que le bât blesse...Exemple.

Voici une illustration concrète : Histoire d'un choix voté puis la réalité...
Fin 2014, une proposition d'une société Savoyarde de parcours accrobranche arrive en CCLA. Elle séduit immédiatement ceux qui reçoivent le dossier.. Elle est alors soumise à la réflexion de la commission tourisme qui bâtit, en suivant l'entrepreneur, un projet pour le plateau du Sougey.  Pourquoi le plateau du Sougey ? Nous apprendrons plus tard, que c'est la direction CCLA qui l'a, elle-même, proposé à l'entrepreneur, sans concertation.

Nous avons tenté rapidement d'émettre quelques objections, ainsi que demande de réflexion plus fouillée, avec arguments très rationnels :
  • Le manque d'arbres sur ce lieu inadapté nécessitant des implantations nombreuses de poteaux (40 à l'origine).  Ce qui est un comble pour une activité qui trouve normalement toute sa noblesse par une pratique en forêt. 
  • La demande de rechercher d'autres sites plus adaptés en s'écartant de la côte Ouest du lac déjà surchargée (parking, plage).
  • La dégradation annoncée du plateau, de son paysage, de son espace naturel voué, selon nous, à d'autres possibilités d'aménagements plus valorisants pour ce lieu belvédère.
  • Le rappel qu'un autre acteur économique du lac avait proposé déjà plusieurs projets du même type, retoqués, et qu'il serait correct (voire obligatoire) d'appeler une proposition concurrentielle, entre autres d'ailleurs.
Mais, dès début 2015, tout s'avère déjà verrouillé. Pas d'appel à concurrence (pour raison invoquée d'opportunité immanquable et d'urgence à concrétiser). Cela s'avèrera injustifié, puisqu'au final, le projet fut différé d'1 an. La situation aurait, donc, largement permis d'ouvrir un appel d'offres requis par la loi pour un tel contrat.
Procédure respectée ? Et bien non.

On assistera, alors, à une opération de persuasion, par les élus convaincus, propagande alléchante, par laquelle on entendra que les redevances pourront progressivement aller jusqu'à 6000 euros/an en 4 à 5 années, que seule l'activité d'accrobranche sera strictement autorisée sans dérogation possible, que le contrat visera à protéger des intrusions directes la plage voisine (et son gestionnaire, donc), que l'esplanade sera librement accessible puisque les "ateliers" seraient sécurisés en dehors de l'exploitation, que l'entreprise locale d'activités nature avait exprimé son acceptation de l'arrivée d'un acteur nouveau au lac, etc...

Tout semblait maîtrisé, et nous votions en confiance un mandat au président pour qu'il mène la signature du contrat à son terme, tel que les engagements oraux l'avaient dessiné.

Il aura fallu, plusieurs mois plus tard, découvrir le contenu réel de la convention, après l'avoir réclamée d'ailleurs, pour se rendre compte des dérives qui s'étaient invitées, a posteriori, par la seule volonté de quelques un-e-s, sans scrupule des promesses initiales :
  • La redevance limitée à 3000 euros (7 années contractuelles).
  • Plusieurs autres activités imprévues, ajoutées sans aucune contreparties : tir à l'arc, circuit de vélo pour juniors, notamment.
  • L'entretien des presque 2 ha de terrain fait par les employés CCLA !!! (on peut évaluer le coût pour la collectivité de 5000 à 10000 euros/an minimum).
  • La zone devenue privatisée, excepté pour 5 jours à négocier. 
  • La surveillance des accès dévoyés vers la plage... spécifiée : "sans obligation de résultat" (donc inopérante).
  • etc...
En y regardant de près, cela revient à faire des cadeaux à une entreprise privée, par la collectivité, au moyen de l'argent public. 
Rappelons l'Article L2125-3 du Code de la propriété des personnes publiques : 
"La redevance due pour l'occupation ou l'utilisation du domaine public tient compte des avantages de toute nature procurés au titulaire de l'autorisation."
En clair, la redevance doit être obligatoirement proportionnée aux services offerts par la collectivité.
Une faible redevance constitue une libéralité entachée d’illégalité, voire une atteinte au principe de la liberté du commerce et de l’industrie. Et, au-delà de la sanction de nature administrative, la méconnaissance du caractère onéreux de l’occupation privative du domaine public peut être sanctionnée pénalement : la complaisance du maire peut en effet être constitutive du délit de concussion par autorité dépositaire de l’autorité publique visé à l’article 432-10 alinéa 2 du code pénal.
Ça devrait faire réfléchir en ces temps de "moralisation" de la vie publique, non ?

Quant aux votes des conseillers communautaires obtenus sur de belles promesses, mais bafouées ensuite, est-ce bien moral ou même légal ?

Nous demandons, souvent, qu'une étude fouillée soit faite d'abord, pour avoir le temps de la réflexion approfondie. N'effectuer le vote qu'après ces étapes indispensables garantissant une bonne démocratie, avec connaissance des alternatives et des différentes pistes, devrait être la norme.

Mais selon les dossiers, ce n'est pas toujours ce qui se passe.

lundi 5 juin 2017

L'ESPLANADE DU SOUGEY SE GRIGNOTE..

Dernière en date : un container bleu se trouve installé sur l'esplanade du Sougey. 

Qui l'a autorisé ? c'est une énigme encore, car nos questions aux élus en responsabilité restent sans réponses.

En tout cas, la CCLA, propriétaire du site, n'a pas été sollicitée, à ce jour.

Il faut savoir pourtant que : L'utilisation du domaine public par une société privée se doit de l'être avec une convention payante.
Celle-ci n'existe pas pour ce nouveau bâtiment, elle aurait dû être votée.

Soulignons le point de l'urbanisme :
Toute installation, même provisoire, d'une construction est soumise à permis d'urbanisme. A fortiori, dans cette zone naturelle, classée NT au PLU.
  • Serait-ce encore un nouveau cas de mise devant fait accompli ? Le lac en est coutumier.
Concernant l'accrobranche, Il faut rappeler qu'il y a 2 ans,  c'est une simple "autorisation de travaux" qu'a délivrée la commune, pour petite construction de 4,50m de haut posée sur une surface au sol de 3,50m x 4m, destinée à être un local de stockage fermé et un bureau d'accueil (voir en mairie).

structure tour Accrolac
Dans les faits, nous avons tous vu surgir un édifice de structure monobloc d'au moins 10m de hauteur, peut-être même de 12m (ce qui aurait dû obliger à obtenir un permis de construire), non fermée. Construction actuelle déviante, non conforme, et illicite, donc.

Le respect et la maîtrise de l'urbanisme n'ont pas l'air d'être une préoccupation au lac d'Aiguebelette. Enfin... c'est selon !

Voici donc maintenant venir les implantations de bâtiments sauvages... !!!

Complaisances, favoristisme... ??

La belle esplanade du Sougey sera-t'elle, pas à pas, dégradée, par de multiples projets d'extension ? Cela en prend, un peu trop facilement, le chemin...

Il faut savoir, qu'en son temps, nous avions préconisé de rechercher un autre site véritablement arboré pour l'accrobranche.
Car nous aurions préféré voir l'esplanade mise en valeur. Organisée en un parc de promenade, un lieu tranquille et verdoyant de pause nature, de contemplation ou de ressourcement, avec l'exceptionnel belvédère qui aurait été magnifié pour le public.



mercredi 31 mai 2017

NOVALAISE, ENFIN DE L'HERBE !

Depuis le 1er JANVIER 2017, la loi interdit l'utilisation des pesticides,  produits phytosanitaires par l’État, les collectivités locales et établissements publics pour l’entretien des espaces verts, promenades, forêts, et les voiries. 

La vigilance sur l'application de cette mesure nous a conduit à demander qu'elle soit effectivement suivie par la commune de Novalaise. 
Mr le Maire nous l'a assuré en conseil municipal. Veillez !

Il incombe aussi à toute la population de ne pas utiliser de produits chimiques pour garder des sols sains. En effet, bon nombre de maladies (cancer, alzheimer, parkinson...) sont favorisées par l'absorption insidieuse, continue, de ces produits toxiques. 
Ils se répandent partout, dans les végétaux, dans les eaux, détruisent la biodiversité et atteignent ainsi TOUS les êtres vivants.
Ici, à Novalaise, ils s'infiltrent jusqu'aux ruisseaux, puis atteignent le lac... réservoir d'eau....à boire....habitat de faune utile et nourricière.

Il existe des alternatives. Désherbage thermique, bicarbonate de soude, vinaigre blanc, eaux de cuissons, purins, etc...

Et des choses simples, inventives, de bon sens. 
Regardez cette vidéo, elle vous inspirera. 


vendredi 12 mai 2017

NOVALAISE, DES FAÇADES TROP COÛTEUSES !

Nos rédactions sur le blog font défaut....Oui, oui,  on va s'y remettre !

Voilà un des sujets d'opposition récent, que nous avons dû "discuter".

Novalaise : Travaux de façades sur la maison des associations : Ça pique !

Une dépense finale à plus de 220 000 euros. Nous avons acté 2 votes "contre".  Dès le début du projet qui avait été annoncé à près de 300 000 euros, nous avons objecté.

Pourquoi ?
Pour coût excessif, d'une part, et pour travaux sans nécessité ni urgence, d'autre part.
C'est, selon nous, significatif de la facilité, dont abusent les élus, qui ont à leur disposition un porte-monnaie remplissable à l'infini par les contribuables. Du coup, c'est "open bar" !

En effet, les façades pouvaient attendre des jours meilleurs puisque notre collectivité (comme toutes les autres) est confrontée aux baisses de dotations de l'état. L'endettement de la commune se devrait donc d'être réservé aux investissements apportant un vrai bénéfice social aux habitants.

Evidemment, les "pour" ont fait valoir quelques fissures (très superficielles) pour inciter à la dépense. Mais surtout, c'est la "grandeur" de la commune qui est visée afin qu'ostentatoirement elle puisse afficher, de façade (!!!), la démonstration de réussite de ses dirigeants.
Nous répondions alors, que le crépi ancien qui couvrait la bâtisse témoignait de son vécu et de celui de ses habitants. Il aurait pu être conservé, car en bon état grâce au savoir-faire d'une époque. Cette qualité là, serait plutôt mise en valeur dans beaucoup de lieux, plus attachés à rehausser leur patrimoine qu'à l'effacer. Nous sommes certains que beaucoup des Novalais-an-ien-ne-s appréciaient sa patte originelle. C'est ce que nous avons fait valoir.

Il faut avouer que le caractère de vieille école du début XXè siècle, déjà bien desservi, va s'éloigner encore un peu plus. 

Et bien, la persévérance continue de payer (c'est le bon terme !)... Pour cette 3è tranche, réfection des enduits de façade, le cabinet (suivi de travaux, métrés et rédaction de l'appel d'offre) a été "pré-choisi" sans concurrent... en tant qu'habitué.
  • Cabinet De Bonis : coût 23 500 HT.
Concernant les entreprises qui vont opérer. 2 lots. La commission des appels d'offre a validé : 
  • Enduits et peintures - Eurl Combier (Drôme) : 154121 HT (grâce à une opportune baisse de m2 et, donc du devis concurrentiel, qui a "placé" l'entreprise, pourtant plus chère que 2 autres...?!).
  • Reprise charpente - Ets Bellemin : 17100 HT.
900m2 annoncés (VOIR CR 12-2016) puis corrigés d'environ 200m2, qui auraient donc été comptés en trop. 

La moyenne de la réfection revient malgré tout à plus de 300 euros/m2... Nous avions démontré que c'était trop cher et nous restons amers du peu de réaction.

Au final, cela chiffrera 220 000 euros TTC, soit une dépense moyenne de plus de 350 euros par famille de Novalaise.

Rappelons que la majorité du conseil avait choisi d'augmenter les impôts en 2016 pour améliorer la fontaine du porte-monnaie communal, plutôt que de chercher des pistes sérieuses d'économies (comme ce type de travaux non urgent, par exemple). Vous aurez noté que la commune vend aussi son capital immobilier pour engranger de l'argent frais et gagner en train de vie.

Nous regrettons que peu des investissements soient mis dans des projets plus sociaux, environnementaux, culturels, améliorant ou agrémentant la vie quotidienne des habitants et correspondant aux aspirations de la société moderne.

Ceux qui adhèrent à cette nouvelle dépense vous assureront de leur fierté de ces travaux et du bien-fondé de la chose... 

Bien sûr, nous ne pouvons pas être totalement d'accord. Cela se fait toujours au détriment d'autres choix.