Déontologie, éthique, êtes-vous là ... à Novalaise ?

L'ordre du jour du conseil du mardi 20 février annonçait le choix du maître d’œuvre pour les travaux de réaménagement des routes de Marcieux et du Col de l'Epine, sans autre précision comme d'habitude.

Nous avons donc découvert en séance 4 postulants pour cette maîtrise d’œuvre, d'un prix assez proche.

• Première surprise, nous trouvons dérangeant que la société dont l'un des dirigeants est notre adjoint à l'urbanisme, voirie et réseaux, postule puisque naturellement partie prenante dans le cadre de sa délégation.
• Deuxième surprise, cette société est la moins-disante.
• Troisième surprise, le choix de la commune de ne prendre qu'un seul critère de sélection : le prix.

S'appuyer sur les compétences des élus pour proposer, faire avancer des projets, nous semble tout-à-fait pertinent. Aussi, la participation d'un professionnel expert, élu, aux commissions d'urbanisme de Novalaise, de la CCLA ou du SMAPS, devrait être potentiellement positif.

Mais comme déjà souligné dans nos engagements éthiques pour NOVALAISE AUTREMENT, 

ce mélange des genres n'est pas compatible avec la position d'élu.

 

C'est comme "boire ou conduire, il faut choisir !".

Nous avons donc tous les 3 voté CONTRE l'attribution du marché de maîtrise d’œuvre à la société liée à notre adjoint à l'urbanisme, voirie et réseaux.

Long suspens à la CCLA !

Pour la 1ère fois depuis sa création en 1997, l'élection du président ne s'est pas jouée au 1er tour.

Avec une égalité des voix (14/14), il a fallu attendre le 3ème tour de vote

pour proclamer Pascal Zucchero président au bénéfice de l'âge.

 
Pour sa candidature, il a insisté sur sa volonté de maintenir l'esprit d'origine de la CCLA, à savoir au moins  un représentant de chaque commune au bureau et travailler en bonne intelligence avec tous, dans l'intérêt du territoire et des habitants. Au-delà de la phase opérationnelle en cours (assainissement à Attignat-Oncin, piste cyclable Sougey/Lépin, agrandissement pôle social, halle sportive, ...), il souhaite travailler à améliorer la situation déficitaire de l'Ehpad, et prendre de la hauteur pour réfléchir au moyen/long terme de la CCLA.

Claudine Tavel a préféré mettre en avant que dans près de 90% des cas, le maire du principal village est aussi président de l'intercommunalité. Selon elle, cela permettrait de trouver plus facilement des partenaires, en excluant toute forme de politique. Ne serait-ce pas là des arguments fallacieux, pour permettre une certaine hégémonie de Novalaise ?

Compte tenu de notre expérience d'élus de Novalaise, nous sommes satisfaits du résultat en CCLA.  Il nous semble que le nouveau président sera le mieux à même de mener des débats sereins dans un esprit démocratique et de permettre à l'ensemble des conseillers communautaires de poursuivre le projet de territoire, de réfléchir au futur et de travailler en lien avec le conseil citoyen.

Bureau élu :

1ère vice-présidente : Sandra Francony au social,
2ème vice-président : Pierre Duperchy au tourisme,
3ème vice-président : Frédéric Touihrat à la culture, projet de territoire et conseil citoyen,
4ème vice-président : Pascal Gentil lac environnement,
5ème vice-président : Alexandre Fauge, déchets et assainissement,
6ème vice-président : Marie-Lise Marchais, mobilités transition énergétique,
et 3 représentants des communes : André Bois, Eric Rubier et Christophe Veuillet.

Où est passée la liberté d'expression à Novalaise ?

Nous essayons à travers notre site et nos publications Facebook d'informer les habitants des orientations municipales ou de travaux qui, trop souvent, sont découverts après-coup. Et bien sûr, nous donnons notre point de vue quand nous sommes en désaccord.

Mais exprimer notre désaccord ne plaît pas à l'équipe de Mme le Maire. Pourtant la liberté d’expression et le débat contradictoire sont les piliers des valeurs démocratiques.

Ainsi, au lieu de répondre de manière argumentée, nous sommes régulièrement dénigrés.

Dernier exemple en date assez significatif : extrait conseil municipal du 12 décembre 2023 page 4 :

 

"Monsieur Tain ... ramassis d'immondices sur les réseaux sociaux".

 

Est-ce cela la démocratie ?

Sont-ce là les temps d’échanges citoyens, de débats mis en avant en 2020 au moment des élections ?

 

Nous comprenons très bien que l’équipe majoritaire puisse être en désaccord avec nos idées mais nous aimerions pouvoir en discuter dans un cadre d’échange constructif. Un débat respectueux pourrait contribuer à ce que tous les habitants de Novalaise se retrouvent dans la politique de la municipalité. 

C'est hélas loin d'être encore le cas !

 Liberté d'expression : à déguster sans modération ...

Un garde champêtre sort du bois à Novalaise !

Petit imprévu lors du conseil municipal du 14 novembre. Lors des actualités municipales, un adjoint parle d'un garde champêtre ! Mais aussitôt, il se tourne vers Mme le Maire pour s'excuser et demander s'il peut en parler.
Nous apprenons alors que le projet est sur les rails, recrutement en cours ...

Sur le fond, un garde champêtre à Novalaise, ou plutôt mutualisé au sein de la CCLA, nous paraît une bonne solution à laquelle nous avions aussi pensé car son rôle est d'abord de faire de la sensibilisation et de la prévention.

Sur la forme, cette anecdote met en lumière le fonctionnement de l'équipe actuelle : les projets sont pensés et réfléchis à 3 ou 4, mûris en secret, et rendus public au dernier moment ou après réalisation. Et ce n'est pas une malheureuse réunion publique ou de hameau qui change la donne !

Le chemin des Giffards emporté par la pluie !

Les travaux du chemin des Giffards sont déjà mis à mal !

Au dernier conseil municipal du 14 novembre, au-delà des arbres abattus, nous nous étions inquiétés auprès de Mme le Maire du rétrécissement important du lit du ruisseau, même si nous savions qu'il était très souvent à sec. 

Mme le maire nous avait assuré avec condescendance,  qu'elle avait chargé son adjoint à l'urbanisme, expert de son métier, de bien veiller au curage du ruisseau. Super ! 

Rappelez-vous qu'il y a 1 an, pour respecter notre souhait de modestie préférable pour l'aménagement, nous avions suggéré un simple débroussaillage, conserver les haies, les arbres. 

Laisser le chemin en sentier rural de terre nous semblait largement suffisant.

Mais le goût de l'équipe de Mme le Maire pour les artificialisations de toutes natures avait raison de nos espérances. Selon eux, le "progrès" était en marche.

Et voilà !!! 

Sans doute quelques 50 000€ d'argent public s'écoulent déjà avec le ruisseau.
Lui, il ne fait que sa déambulation préférée et naturelle

Urbaniser, artificialiser à tout prix, ... est-ce toujours la bonne solution ?